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Date de la prochaine présidentielle : La dure leçon de Abdoul Mbaye à l’opposition de « vocifération » du Sénégal

Dans une récente déclaration, l’ancien premier ministre sénégalais Abdoul Mbaye a appelé à mettre fin aux pressions exercées sur le président Macky Sall pour qu’il fixe la date de la prochaine élection présidentielle. Selon Mbaye, le président n’a pas le pouvoir de fixer une date postérieure au 25 février, date limite prévue par la Constitution.

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L’ancien premier ministre souligne que demander à Macky Sall de fixer une date ultérieure à celle prévue par la Constitution reviendrait à lui demander de violer la loi fondamentale du pays. Il insiste sur le fait que le président ne peut que proposer une date et que la question qui se pose est de savoir s’il doit le faire seul ou en concertation avec les autres parties prenantes.

Cette déclaration soulève un débat important sur la manière dont la date de l’élection présidentielle doit être déterminée. Alors que certains soutiennent que le président devrait avoir le pouvoir de fixer la date à sa discrétion, d’autres soutiennent qu’une approche plus transparente et concertée serait préférable.

L’argument en faveur de la proposition individuelle du président est que cela lui permettrait de choisir la date qui lui convient le mieux, en fonction de ses intérêts politiques. Cependant, ceux qui s’opposent à cette approche soutiennent qu’elle pourrait être utilisée pour manipuler le système politique en prolongeant indûment le mandat présidentiel.

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L’ancien premier ministre plaide en faveur d’une approche plus consensuelle dans le choix de la date de l’élection présidentielle. Il estime que la meilleure réponse pour le pays serait de prendre en compte les intérêts nationaux avant les intérêts personnels des politiciens.

Il est important de souligner que le respect de la Constitution et des principes démocratiques est essentiel dans tout processus électoral. La fixation de la date de l’élection présidentielle doit être basée sur des règles claires et transparentes, afin de garantir l’intégrité et la légitimité du processus démocratique.

Il est également essentiel que toutes les parties prenantes, y compris les partis politiques de l’opposition, soient impliquées dans la prise de décision concernant la date de l’élection présidentielle. Cela permettra de garantir le respect des droits de tous les citoyens et de renforcer la confiance dans le processus électoral.

La déclaration de l’ancien premier ministre Abdoul Mbaye met en évidence la nécessité d’une approche concertée dans le choix de la date de l’élection présidentielle. Il souligne que le respect de la Constitution est primordial et que les intérêts nationaux doivent primer sur les intérêts personnels. Il est important que tous les acteurs politiques s’engagent à maintenir des normes élevées de démocratie et de transparence dans le processus électoral.

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