Lors de son adresse à la nation, le Président Bassirou Diomaye Faye a omis de mentionner le secteur sportif, négligeant le football, le basket et d’autres domaines sportifs. Cette omission peut sembler anodine, mais elle peut aussi être révélatrice et soulever des interrogations quant à la place accordée au sport dans l’attelage programmatique du nouveau régime.
Un signal de priorités politiques ?
Lorsqu’un discours présidentiel ne fait pas référence au secteur sportif, cela peut être interprété comme un signal sur les priorités politiques du gouvernement en place. Le sport, en plus d’être un vecteur de divertissement, contribue également à la cohésion sociale, à la promotion de la santé et à l’économie. Son omission peut laisser penser que d’autres problématiques sont considérées comme plus urgentes ou prioritaires. Cependant, cela soulève des inquiétudes quant à la valorisation et au développement du sport dans le pays. À ne pas oublier que le Premier ministre Ousmane Sonko avait refusé de prendre part à l’accueil des Lions d’alors de retour au pays après un sacré continental de CAN.
Un manque de reconnaissance ?
L’omission du secteur sportif dans le discours présidentiel peut également être perçue comme un manque de reconnaissance envers les athlètes, les clubs et les institutions sportives. Les sportifs représentent souvent leur pays dans des compétitions internationales, apportant fierté et prestige à leur nation. L’absence de mention peut être perçue comme un manque de soutien et de reconnaissance envers ces acteurs importants de la société. Le Sénégal fait partout des merveilles dans le monde.
Que doit savoir le nouveau régime ?
Le sport nécessite des investissements importants pour se développer et prospérer. Les infrastructures sportives, le soutien aux clubs et la formation des athlètes sont essentiels pour assurer la compétitivité sur la scène nationale et internationale. En ne mentionnant pas le secteur sportif, le Président peut envoyer un signal indiquant un manque d’engagement financier dans ce domaine. Cela peut retarder le développement du sport et limiter les opportunités pour les jeunes athlètes de s’épanouir.
La nécessité d’une politique sportive claire
L’absence de mention du secteur sportif souligne également l’importance d’avoir une politique sportive claire et cohérente. Un engagement envers le sport et son développement doit être soutenu par des actions concrètes. Cela inclut la création d’un cadre juridique favorable, le soutien aux infrastructures sportives, le renforcement des associations sportives et la promotion d’une culture sportive au sein de la société.
Enfin, l’absence de mention du secteur sportif dans le discours du Président Bassirou Diomaye Faye risque de soulever des questions sur les priorités politiques, la reconnaissance des acteurs sportifs et les investissements dans ce domaine.
