Il était une fois, dans un village reculé au cœur de la savane africaine, une famille vivant en harmonie avec la nature environnante.
Le père, sage et respecté de tous, transmettait à ses enfants les traditions ancestrales de leur peuple. La mère, femme d’une grande douceur, veillait à l’éducation de sa progéniture, leur enseignant les valeurs de partage et de bienveillance.
Un jour, Modou, le plus jeune fils, un garçon curieux et espiègle, s’aventura trop loin dans la brousse à la recherche de nouvelles merveilles. Soudain, il aperçut une antilope blessée, apeurée et seule. Ému, Modou décida de la prendre sous sa protection et de la ramener au village pour la soigner.
Ses parents, touchés par cet acte de compassion, encouragèrent Modou dans sa démarche. Ensemble, ils promènent l’antilope Diawdi, ce qui signifie « trésor » dans leur langue. Au fil des jours, Diawdi l’antilope guérit et devint comme un membre de la famille, jouant avec les enfants et égayant le quotidien de tous.
Modou aimait Diawdi l’antilope, comme il n’avait jamais aimé quelqu’un dans sa vie. Il l’a faisait mangé avant tout le monde. Il l’aimait de tout son corps. Il se réveillait tôt pour aller dit bonjour à Diawdi. Tous les matins.
Un jour, après une paisible veillée autour du feu, une lionne égarée entre dans le village. Elle tombera malheureusement dans l’enclos qui était aménagé pour Diawdi l’antilope et la dévore.
Modou, au réveille, tomba sur un tas de sang et ne voit que quelques restes de son antilope. Il plongea aussitôt dans la torpeur, dans la tristesse et dans le désarroi le plus profond. Il pleura toute la journée et toute la nuit, seule dans sa chambre à l’absence de Diawdi, son amie l’antilope. Il jura de se venger et devint un chasseur de Lions égarés toute sa vie !