Dans le vaste théâtre de l’existence, nous ne sommes que de simples acteurs de passage, jouant nos rôles éphémères avant de quitter la scène pour laisser place à de nouveaux interprètes.
Les générations s’écoulent comme les saisons, emportant avec elles leurs savoirs, leurs coutumes, leurs cultures, leurs modes et leurs arts, laissant derrière elles des traces dans le sable du temps, traces qui s’effacent lentement pour se fondre dans l’éternité.
Nous sommes les héritiers de ces passés multiples, porteurs d’un héritage précieux forgé par ceux qui nous ont précédés. Mais n’oublions pas que ce que nous croyons immuable est en réalité fragile et éphémère, destiné à s’effacer un jour comme une empreinte sur le rivage balayée par les vagues de l’oubli.
Face à cette réalité implacable, il est temps de méditer sur notre condition humaine, sur notre place dans l’univers infini. Soyons modestes dans nos certitudes, car ce que nous croyons acquis peut s’évanouir comme un mirage au soleil levant. Apprenons le pardon, car la rancœur et la haine ne sont que des poids inutiles qui entravent notre marche vers la sagesse. Cultivons la solidarité, car dans ce monde éphémère, seules la bienveillance et l’empathie peuvent nous unir et nous rendre plus forts face à l’adversité.
Sachons apprécier chaque instant, chaque sourire, chaque étreinte, car dans ce voyage éphémère, ce sont les moments de partage et d’amour qui donnent un sens à notre existence fugace. Soyons des gardiens vigilants de la mémoire des anciens, des bâtisseurs de ponts entre les générations, pour que notre passage sur terre laisse derrière lui une empreinte de lumière dans l’obscurité du temps.
Ainsi, dans la danse éternelle de la vie et de la mort, souvenons-nous que nous ne sommes que des voyageurs de passage, des étoiles filantes dans la nuit cosmique. Que notre humble destinée soit empreinte de modestie, de pardon et de solidarité, pour que notre passage sur terre soit une ode à la beauté, à la fraternité et à l’amour universel.
Par Cheikh Tidiane Kandé.
